Apprenti investisseur immobilier locatif, hésitez-vous entre la location vide ou la location meublée ? Le second choix est plus attractif car soumis à des règles juridiques souples et une fiscalité avantageuse.
La location meublée pour bénéficier d’une législation moins contraignante
Très recherchée par les touristes, les étudiants et les professionnels en déplacement, la location meublée est l’un des investissements immobiliers lucratifs. En effet, le risque d’impayé y est réduit mais avec des revenus conséquents de 10 à 20 % plus que la location de logement vide. Cela est possible en dépit des équipements électroménagers indispensables qu’on doit y intégrer. De plus, si elle n’est pas prévue pour être la résidence principale du locataire, on peut aussi fixer librement le montant du loyer, des charges locatives et autres. Dans le cas contraire, les préconisations de la loi ALUR sont à respecter mais offre quelques souplesses sur la durée du bail. Celle-ci est en effet d’un an tacitement reconductible, de 9 mois pour les étudiants alors que celui de la location vide est de 3 ans.
La fiscalité de la location meublée
La location équipée des meubles fait aussi l’objet d’une fiscalité plus souple car les revenus qui en sont issus sont imposables dans le concept de BIC ou Bénéfices Industriels et Commerciaux, plus intéressante que celle des revenus fonciers. En cas de revenus annuels de moins de 33 220 euros, le propriétaire bénéficie ainsi d’un abattement forfaitaire de 50 %. Seule la moitié des loyers annuels fait l’objet d’imposition. Au cas où les charges et amortissements relatifs au bien dépassent ces 50%, la déclaration au régime réel est mieux. Elle permet de déduire ces charges pour le montant réel et justifié mais aussi d’amortir la valeur du bien et du mobilier. Le but est de ne pas être imposé sur les loyers perçus durant plus de 10 ans.