En dépit de la persistance des taux de crédits particulièrement séduisants, 5 des plus grandes villes de l’Hexagone voient diminuer progressivement leur pouvoir d’achat immobilier.
5 des plus grandes villes françaises suivent difficilement le pas
S’agit-il de l’inversion de la tendance dont redoutent tant les acteurs de l’immobilier ? Apparemment oui car l’ère où les taux de crédit sont séduisants semble toucher à sa fin. En effet, ils se redressent petit à petit, entraînant dans leur sillage les prix des biens immobiliers qui grimpent de plus belle. La situation est donc telle que certaines grandes villes n’arrivent plus à suivre le pas. C’est le cas notamment pour Paris, Bordeaux et Lyon où le pouvoir d’achat des particuliers s’effrite à vue d’œil. A Strasbourg, le mètre carré se trouve par exemple à 8, 5 % plus cher que l’année dernière. Ce prix est également plus élevé de 8, 2 % qu’à la même période de l’an passé à Bordeaux. Il en est de même pour Lyon, Nantes et Paris qui affichent successivement une hausse de 6, 1 %, 5, 6 % et 5, 2 %. Cette évolution de tarif est donc telle que dans certaines agglomérations, il dépasse les niveaux historiques de l’année 2011 avec le m2 qui se négocie désormais à 9 000 euros à Paris. La même éviction progressive des acquéreurs est donc à prévoir, pouvant entraîner la même baisse de prix que celle jusqu’en 2015.
Marseille, la seule ville où le pouvoir d’achat immobilier augmente
Une seule ville fait exception à cette règle : Marseille où le pouvoir d’achat immobilier reste toujours important, même en hausse de 60 % par rapport à celui de 2008. C’est ce que vient de révéler l’historique du pouvoir d’achat immobilier des plus grandes villes de France depuis 2008. Il consistait à déterminer le m2 qu’un particulier peut acheter avec une mensualité de 1 000 euros et étalée sur 20 ans.