En dépit de la sortie du Royaume-Uni de l’Union Européenne, l’immobilier régional français, dont celui d’Aude se porte toujours bien. Certains agents immobiliers le confirment.
L’immobilier français après le Brexit
Un an après la vote de Brexit,il semble que l’intérêt des britanniques pour la France n’a pas changé d’un pouce. C’est ce que confirme Alicia Mitchell, le marketing manager d’une agence immobilière internationale exerçant à Toulouse. Une enquête de la BNP International et les statistiques internes de l’agence lui permettent de l’affirmer, prouvant l’attrait qu’exerce encore la France chez les anglais. Philippes Desseilles d’une agence immobilière à Carcassonne et ses environs ne partage pas toutefois cet avis, jugeant l’affirmation de non justifiée. Pour lui, c’est plutôt l’inverse qui se produit actuellement, les investisseurs britanniques tendant à revendre leurs biens immobiliers à quelques exceptions près. Un autre avis provient des professionnels d’une autre agence qui dispose de données plus précises confirmant qu’en effet, une baisse a été observée tout de suite après le Brexit mais que tout est progressivement rentré dans l’ordre depuis. Selon eux, il n’est donc pas question d’engouement ou de désenchantement, des termes un peu trop caricaturales à son avis.
Le profil du client britannique investissant en France
Ces 3 agences se mettent toutefois d’accord sur le type de clientèle anglaise qui investit le plus en France. Il englobe des préretraités qui souhaitent passer leurs vieux jours dans le sud de la France. Il inclut aussi des particuliers venant de l’Amérique du Nord et en quête d’une vie plus calme et plus douce, loin des tumultes politiques que traversent actuellement le pays de l’Oncle Sam. Ceux-ci sont ainsi en quête de biens immobiliers situés dans la région du Canal du midi ou des vignes : des maisons traditionnelles en bordure du village ou près des café-bar, boulangerie et autres services de proximité. Les prix y sont effectivement plus bas, répondant au budget de 90 000 euros à 150 000 euros de ces nouveaux venus.