On assiste actuellement à une hausse exceptionnelle du prix de l’immobilier dans les départements franciliens. L’investissement dans la pierre connaît un succès fou qui risque toutefois d’être de courte durée à cause de la baisse progressive de la solvabilité des ménages.
Des chiffres éloquents
Pour ne citer que quelques chiffres, de mars à mai de cette année, près de 4 700 logements anciens ont été vendus en Île-de-France, une hausse de 32 % si comparée à la même période de l’année dernière. Dans ses départements, la vente de maisons et d’appartements ont également augmenté de 23 % sur Paris, de 32 % dans la Petite couronne et de 36 % dans la Grande couronne. Ce n’est donc que succession de mois très actifs depuis mi-2016 jusqu’à mi-2017 avec pas moins de 174 000 ventes de logements anciens.
La hausse de prix de l’autre côté
A cela s’ajoute toutefois une hausse de plus en plus accrue des prix de vente, décourageant petit à petit les ambitieux souhaitant devenir propriétaire. En effet, à Paris, le prix médian du m2 atteint la bagatelle de 8 580 euros toujours d’après les statistiques de la Chambre des notaires. Il peut même arriver jusqu’aux 8 900 euros vers septembre si continuant dans cette lancée. Bien sûr, les budgets des ménages ne pourront plus suivre ce rythme et s’essouffle. L’inflation était pourtant quasi inexistante avec une hausse des prix à la consommation de 0, 7 % en une année. L’immobilier francilien échappe donc à cette règle avec une hausse de 5, 9 %, 3, 1 % et 1, 6 % successivement pour Paris, la petite couronne et la grande couronne, ce, pour les ventes d’appartements anciens. Vendeurs comme agents immobiliers et notaires en profitent ainsi en attendant un bouleversement de la situation qui ne tardera pas à survenir si cela continue, comme celle de 2012.