Une fois que sera appliquée la réforme de la taxe d’habitation prévue pour 2018, 80 % des foyers français verront les leur diminuer de 30 % pour être définitivement supprimés courant 2020.
La réforme de la taxe d’habitation, une occasion pour faire des économies
C’est confirmé, la réforme de la taxe d’habitation promise par Emmanuel Macron va être mise en vigueur en 2018. Elle permettra à plus des 2/3 des ménages français de voir baisser d’au moins un tiers leur impôt sur l’habitation. Prévu à être complètement supprimée 2 ans plus tard, il va leur permettre de réaliser une économie de 230 euros environ, ce qui coûterait à l’Etat 3 milliards d’euros environs. Les foyers concernés par cette baisse sont ceux dont le revenu fiscal n’excède pas les 20 000 euros par part et par an. Courant 2019, un second tiers sera enlevé jusqu’à complète suppression de la taxe en 2020.
A chaque ville sa taxe
Jamais mise à jours depuis 1970, cette taxe s’est basée sur les valeurs locatives et affiche des montants différents d’une ville à une autre. D’après les chiffres de l’Observatoire annuel du Forum pour la gestion des villes, en 2016, elle variait en effet de 481 euros à Paris, de plus de 1400 euros à Argenteuil, de 909 euros à Angers, de 1006 à Lille, etc. Ces chiffres se sont basés sur la taxe d’un couple avec deux enfants et logeant dans une maison dont la valeur locative est d’1, 5 fois la moyenne des habitations de la commune. D’après un rapport de l’OFCE, la taxe totalisait donc en moyenne et annuellement 662 euros. En sachant que 15, 5 % des français en sont exonérés, cela donne une taxe d’habitation de 783 euros pour ceux qui la payent. Cela revient ainsi à une économie moyenne de 230 euros pour ceux qui bénéficient de la réforme.